Emmaüs donne une activité, et donc une place dans la société, à 15 000 personnes chaque année : 7000 compagnes et compagnons, 8000 salariés dont la moitié en insertion.
Emmaüs finance aussi de nombreuses actions de solidarité : lutte contre le malendettement, solidarité internationale, etc. Emmaüs, c’est aussi du logement social, de l’hébergement d’urgence, des alternatives à l’incarcération, des projets innovants d’agroécologie, de réemploi ou de recyclage… Ainsi, ce sont chaque année plus de 70 000 personnes qui sont accueillies, hébergées, aidées ou accompagnées grâce à Emmaüs.
Emmaüs propose des produits à des prix accessibles au plus grand nombre, notamment à des personnes à faible revenu (3 millions de clients par an).
Acteur de la 2nde main, Emmaüs permet d’éviter la production de très nombreux objets générateurs d’émissions de CO2 (production, transport…) et consommateurs de ressources naturelles (exemple : produire 1 jean nécessite 8000 litres d’eau).
=> Mais, contrairement aux sites comme Vinted qui ne s’intéressent qu’à « la crème », Emmaüs participe à la réduction mais aussi à la gestion des déchets : ce qui ne peut être vendu en l’état est réparé, upcyclé ou recyclé.
=> Les plateformes de seconde main ont, contrairement à l’idée répandue, un impact négatif sur l’environnement : elles favorisent la « re- consommation », la fast fashion, les surplus de production, le gaspillage, ou encore la multiplication des déchets…
Le modèle d’Emmaüs n’encourage pas à la consommation les donateurs : avec le don d’objets, pas de rétribution financière comme sur les sites de vente en ligne, donc pas d’incitation à l’achat. Emmaüs encourage à la sobriété : consommer moins et consommer mieux, et donc produire moins et produire mieux*.
* « produire mieux » : la baisse de la qualité des biens mis sur le marché est par ailleurs également une cause de la baisse de qualité des objets collectés par Emmaüs.
Emmaüs est donc acteur de la transition solidaire ET écologique.